Au creux des collines entre Valréas et Vinsobres, vers 400 m d’altitude, les 27 ha de vignes du domaine s’étagent sur des coteaux caillouteux, orientés plein sud.

BIENVENUE SUR CE TERROIR VITICOLE INCOMPARABLE...

Le paysage est d’une grande beauté, l’isolement et le dépaysement sont garantis...

Cécile, Jacques et Julien Coipel vous y accueillent dans la fraîcheur d’un ancien caveau voûté pour vous proposer une expérience vinicole hors du temps.

Les Papes ont séjourné en Avignon de 1300 à 1400. En 1317, le pape Jean XXII achète au Comte de Provence (alors vassal du Roi de France) la ville de Valréas et ses environs... Le Roi de France veillera par la suite à ce que ce territoire ne soit jamais relié au Comtat Venaissin (propriétés pontificales).

L’Enclave de Valréas était née... c’est la plus grande des Enclaves du Haut Comtat. Et la seule qui a traversé l’Histoire et subsiste encore administrativement aujourd’hui, territoire vauclusien totalement enclavé dans la Drome.

Dans les territoires pontificaux, de nombreux ecclésiastiques disposaient de « charges » et jouissaient de propriétés rémunératrices. Le Mas de Sainte Croix est établi sur une crête (alors que toutes les fermes sont à flanc de coteau, là où jaillissent les sources) : c’était alors une chapellenie, propriété et bénéfice d’un chapelain et consistait en une chapelle entourée de quelques terres.

Beaucoup de ces propriétés furent confisquées à la Révolution. Les Révolutionnaires étaient minutieux... Le Registre des Confiscations et l’Inventaire des Biens Nationaux, conservés aux Archives départementales en Avignon, mentionne le 2 août 1792 la confiscation de :

« à la Sainte Croix, deux nappes sur l’autel avec deux chandeliers laiton et un Christ, une lampe même métal, une tringle de fer avec un rideau de toile bleue » et « avoir vendu à Jean Joseph Roustan demeurant à Valréas une terre 4 palmées, 6 éminées 4 cosses... biens appartenant à la République comme provenant de la Chapellenie de Sainte Croix de Valréas supprimée d’après les lois du 2 novembre 1789, 23 et 28 octobre 1790 »

Par la suite, cette propriété s’est transmise à divers propriétaires particuliers, jusqu’au rachat par notre famille, en février 2002, à Mr GuyLaussinot. Celui-ci l’avait acquise en 1963 ; la ferme n’exploitait alors que quelques hectares de vignes, lavandes et petit élevage. C’est lui qui a porté la surface plantée en vignes à 25 ha.