Le 27 mai 2008 disparaissait à l'âge de 63 ans notre père Jean-Gérard Guillot. Nous lui rendons hommage par ces quelques mots.

C'est d'abord à Brouilly qu'il travail au Domaine de la Chanal, puis il passe plusieurs années à Meursault au Domaine Bernard Michelot. En 1978, il revient à Cruzille où avec à peine un hectare, des convictions et du travail, il crée avec notre mère, Jacqueline, le Domaine Guillot-Broux.

Combettes, Genièvrières, Perrières, Beaumont, ces vins aux noms vieux de plusieurs siècles (Perrières : pierres ; Combettes : petite combe, etc...) résultaient de l'observation et du savoir-faire des hommes.

Les Bénédictins et les Cisterciens transcriront ces noms et ce savoir-faire dans toute l'Europe.

En utilisant des méthodes de travail traditionnelles, nous nous efforçons de faire revivre ces terroirs, de leur redonner leurs propres identités, tout en respectant l'équilibre de la nature.

Comme disait Ralph Waldo Emerson,
"La terre ne nous appartient pas; nous l'empruntons à nos enfants..."

Cruzille, Grévilly et Chardonnay, 3 villages de l'appellation Mâcon sont les composantes de notre domaine.

Depuis 2005 l'appellation Mâcon Grévilly disparait pour devenir Mâcon Cruzille.

L'essentiel des coteaux est orienté à l'est sur des sols argilo-calcaires.

Des formations géologiques différentes personnalisent chaque terroir, ainsi les 3 cépages Gamay, Pinot Noir et Chardonnay peuvent s'exprimer librement.

Le respect de l'environnement, le respect des individus, de nos vins bio et de l'agriculture biologique, la mise en valeur du terroir sont les priorités du Domaine Guillot-Broux.

Nous sommes contrôlés et certifiés en agriculture bio depuis 1991 :

par l'emploi d'engrais verts, la lutte naturelle contre les parasites, les labours et l'emploi de produits de traitements non polluants (produits à molécules actives stables) sans résidus dans les vins.

Le respect de la vie microbienne des sols permet à la vigne, grâce aux micro-organismes, d'aller puiser au bout des racines, tous les éléments nécessaires et indispensables à son bon équilibre, donc par la même, au bon équilibre du vin.

D'une manière générale, la maladie est le signe d'un déséquilibre, aussi cherchons-nous d'avantage à trouver l'équilibre, plutôt qu'à traiter les conséquences.

Un bon vin se fait à la vigne et non au chai.